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    RARE MAIS RADICALE : LA MORT SUBITE

     

    C'est un véritable paradoxe, alors que le sport a prouvé son effet bénéfique sur la santé, une pratique excessive peut occasionner un décès brutal.

    • QU'EST CE QUE LA MORT SUBITE ?

     La mort subite est imprévisible dans les 24 heures qui la précèdent. C'est un phénomène très rare mais présent à notre époque. De nombreux sportifs  trouvent la mort subitement, alors qu'il étaient en parfaite santé, et non dopés. Il est du à une fibrillation ventriculaire (trouble grave du rythme cardiaque qui se caractérise par l'abolition de toute contraction du myocarde ventriculaire) et d'une cardiopathie coronarienne. Avant 35 ans le nombre de morts subites est plus important chez les hommes que chez les femmes. Elle touche les hommes pour 93% et les femmes pour 7%. Chaque année, on compte 2 athlètes de 12 à 35 ans sur 100 000 touchés par cette mort imprévisible. Dans 90% des cas, les causes sont cardiaques. En France, ce sont 400 à 500 personnes par an victimes de la mort subite pendant une activité sportive.

     

    • RECOMMANDATIONS:

    - Pas d’effort intense en cas d’infection, de fièvre, ou de fatigue anormale.<o:p></o:p>

     

     

    -  Pas d’effort intense après le repas.

     

    - Attention particulière en cas de modification de température ou d’hygrométrie .(pourcentage d'eau dans l'air).

     

     

    -  Attention à la déshydratation.<o:p></o:p>

     

     

    -  Savoir arrêter un effort mal toléré.<o:p></o:p>

     

     

    -  Pas de bain ou de douche trop chaude après un effort intense.<o:p></o:p>

     

     

    -  Il faut absolument signaler tout problème à son médecin.

     

    • EXEMPLES CONCRETS DANS DIFFERENTS SPORTS, AMATEURS, DEBUTANTS, OU PROFESSIONNELS: 

    Basket-ball : En 1993, le basketteur américain Reggie Lewis décède d'une attaque cardiaque en plein match. Il n'avait que 27 ans.

    Marathon : Le 22 mars 2009, lors du Marathon de Rome, Marco Franzosi, âgé de 46 ans et originaire de Parme, a succombé à un arrêt cardiaque une heure et demie après avoir terminé la course en plus de trois heures et demie.

    Volley-ball : Le 30 août 2007, Cédric Schlienger volleyeur de Chaumont, décède d'un arrêt cardio-respiratoire au cours de l'entraînement. Agé de 26 ans, le joueur s'est effondré subitement et n'a pu être réanimé sur place. Il est mort lors de son transfert à l'hôpital.


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  • PLAN DU SITE

     

    1. Problématique et thême.

    2. L'importance du sport dans notre santé.

     

    3. Les principes du sport équilibré.

    4. Dépendance du sport et bigorexie.

    5. L'excès sportif représente une menace.

    6. Le cas extrême: La mort subite.



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  • QUAND LE SPORT DEVIENT UNE DROGUE

    On pourrait l'expliquer de manière chimique : le sport entraîne la libération d'endorphines, source d'un bien-être physique. Elles ont une grande similitude biochimique avec des produits telle que la morphine, et déclenchent le désir de rechercher sans cesse cette sensation agréable, jusqu'à une tendance compulsive, phénomène appelé Bigorexie.

    • TOUS LES SPORTIFS SONT CONCERNÉS

    Mais cela ne peut suffire pour tout expliquer. En effet, toutes les personnes pratiquant un sport de manière intensive sont soumises à l'action de ces endorphines, sans pour autant en arriver à l'addiction. Il est d'ailleurs notable que si la bigorexie existe chez les sportifs de haut niveau, elle n'est absolument pas le fait de tous les sportifs professionnels. Et elle se retrouve aussi chez des sportifs amateurs.

    • UNE ORIGINE PSYCHOLOGIQUE

    Une autre origine de cette bigorexie est psychologique. Ce versant de cette conduite adductive ne contredit nullement l'origine biochimique, mais la complète. Les personnes qui pratiquent le sport de manière addictive, pourraient agir ainsi pour augmenter leur estime d'elles-mêmes. Elles prennent conscience de leurs capacités physiques, de leur endurance… D'autre part, les sportifs atteints peuvent aussi en arriver à cette addiction parce qu'ils comblent un vide affectif par la pratique sportive. Et puis, le versant de l'esthétique corporelle prend une place importante. Certains sportifs compulsifs ont une piètre vision esthétique d'eux-mêmes et chercheraient à modifier leur apparence corporelle, angoissés par le jugement négatif qu'ils portent sur leur corps, ou par celui qu'ils imaginent porté sur eux par leur entourage.

    • TÉMOIGNAGE ANONYME D'UNE PERSONNE SURENTRAINÉE :

    " Le sport est une drogue...
    Je suis moi-même totalement drogué après 6 années de pratique intense... 
    Je n'arrive plus à m'arrêter et chaque année qui passe je pratique plus...
    Je devrais peut-être aller voir un psy...
    Je ne fume pas je ne bois pas alors que tout le monde autour de moi le fait et ne pratique pas de sport... Je dois donc être malade...
    Pourtant à la télé ils ne disent rien sur ma maladie ni sur les symptômes qu'elle comporte...
    Que dois-je faire...
    Où est le monde réel... "

    • TÉMOIGNAGE DE SCOTT DUNLAP, UN JOGGEUR AMÉRICAIN :

    " C’est un état de détente mentale, associé à une certaine atténuation de la douleur, qui survient après 60 à 90 minutes d’entraînement intensif, explique-t-il. Je me sens euphorique, plein d’un optimisme démesuré, qui peut durer plusieurs heures après la séance. Ce n’est pas vraiment comparable à l’ivresse… sauf que j’ai du mal à me rappeler quand je dois manger, boire ou prendre le prochain tournant ! Je me suis rendu compte qu’à ce stade, ma course prend un rythme très régulier… Mes pas, le murmure du vent, et même les arbres et les collines, tout devient naturel et fluide… L’idéal pour la méditation ! En un rien de temps, j’en suis arrivé à courir quotidiennement 12 à 15 kilomètres, rien que pour planer à nouveau. "

    • LA BIGOREXIE EST-ELLE GRAVE ?

    Diane Bamber, de l’Université de Birmingham, en a fait la preuve. Elle a proposé à une cinquantaine de femmes que rien au monde n’aurait pu convaincre de manquer leur entraînement, de tout arrêter pendant un mois, afin qu’elle puisse enregistrer leurs réactions. Résultat : toutes ont présenté des symptômes de manque incontestables – maux de tête, insomnies, agressivité, troubles de la concentration, dysfonctionnements divers. Certains témoignages sont carrément alarmants. 


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  • QUAND LE SPORT À HAUTE DOSE MENACE LA SANTÉ PHYSIQUE.

    Chaque sport entraine des conséquences graves voire  parfois dramatiques sur notre corps .

    Gymnastique : le dos des gymnastes est mis à rude épreuve. La spondylolyse, fracture de fatigue de l'arc osseux à l'arrière des vertèbres se retrouve chez 30% des gymnastes.

    Tennis :  9% des tennismen ont eu aussi la spondylolyse, ce qui est bien moins grave que pour les gymnastes. 

    Judo : Par ailleurs, 68% des judokas souffrent d'ostéochondrose vertébrale, une douleur aiguë des os situés à l'avant des vertèbres. C'est une douleur aiguë des os situés à l'avant des vertèbres. Elle est due à la précarité de la circulation sanguine et est aggravée par les micro traumatismes provoqués par la pratique du judo.

    Equitation : Nous avons recueilli un témoignage du Docteur Cascua qui souligne que : " Parmi ceux qui ont commencé à monter à cheval avant 8 ans, ils sont 66% à présenter des fissures vertébrales. Les cavaliers amateurs en sont porteurs dans 34% des cas, alors que 7 professionnels sur 10 en sont victimes. " 

    Volley : Un volleyeur sur deux souffre d'une hernie ou d'un écrasement discal, le Docteur Cascua rajoute : " L'ampleur des dégâts est plus corrélée à l'âge des sujets qu'au nombre d'années de pratique. Une étude récente n'a pas permis de montrer que le sport favorisait la survenue des hernies discales. "

    Course à pied : L'estomac est très secoué, voir déréglé.

    Athlétisme : Les athlètes ont un squelette mal mené : factures de fatigue, écrasement des cartilage, usure des articulations, hernie discale, entorses ...

    Intervention du Docteur Cascua : " L'absence des règles se montre fréquente chez les athlètes surentraînées. Les chiffres : de 20 à 40% des danseuses, de 40 à 50% des coureuses de fond, 70% des cyclistes et près de 90% des gymnastes en souffrent. Et pourtant, on sait que les oestrogènes augmentent pendant l'effort. Si l'entraînement hebdomadaire ne dépasse pas 40 km. "

     


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    PRINCIPES POUR UNE PRATIQUE SPORTIVE ÉQUILIBRÉE :

    Quand on suit un entraînement sportif excessif, on doit adapter son alimentation. Chaque activité entraîne une dépense énergétique qu'il est indispensable de combler pour poursuivre l'effort physique.

    • UNE ALIMENTATION PARTICULIÈRE

    À la base, les produits consommés sont les mêmes que pour les personnes non sportives mais la planification des repas doit permettre un apport énergétique régulier sur l'ensemble de la journée sans occasionner de gêne :

    Des produits laitiers à chaque repas afin d’assurer un bon apport en protéines et surtout en calcium (ils participent aussi à la contraction musculaire), des viandes en quantités importantes pour favoriser le renouvellement et la croissance musculaire, ainsi que l’apport en fer, des fruits et des légumes, cuits et crus, à chaque repas et en récupération d’activité physique afin de majorer l’apport vitaminique et minéral. Riches en eau, ils vont aussi favoriser la réhydratation. De plus, le sucre des fruits (le fructose), a des propriétés particulières qui favorisent le stockage de sucre (glycogène) dans le foie (cela est très favorable à la performance sportive). Il faut des féculents en grande quantités car ils apportent le carburant préférentiel de l’effort : les glucides. Enfin, des corps gras, vecteurs de vitamines et d’acides gras essentiels fondamentaux au bon fonctionnement de l’organisme.

    • S'HYDRATER REGULIÈREMENT

    L’autre point fondamental de la ration du sportif sera l’apport en eau pour :

    - Permettre le maintien d’une bonne hydratation de l’organisme tout en sachant que les pertes sudorales du sportif peuvent être très importantes, accompagnée de fortes pertes en minéraux. On veillera donc à boire régulièrement tout au long de la journée y compris pendant l’effort (perdre 1 % de son poids de corps en eau durant l’effort entraîne une perte d’efficacité musculaire de 10 %).

    - La consommation d’eau va permettre l’élimination des déchets par les reins. La production de déchets étant bien évidemment accrue en période d’activité physique intense.

     

    • QUELQUES CONSEILS PRATIQUES

    - Ne pas manger juste avant l’effort, au minimum 3h avant le début de l’épreuve. L’exercice peut perturber la digestion, avec un risque de crampes d’estomac, de vomissement.

    - Penser aux légumes verts qui sont sources de fibres, de minéraux et de vitamines C.

    - Bien répartir les sucres : Pour les efforts de longue durée et pour reconstituer les réserves, les sucres complexes sont préférables car les sucres simples passent rapidement dans la sang.

    - Surveiller sa ration de protéines : Les protéines sont nécessaires au sportif mais ne doivent pas dépasser 15% de l’apport énergétique total.

    - Ne pas exclure les graisses qui jouent un rôle important dans la composition des cellules et dans de nombreuses fonctions de l’organisme, elles sont aussi utiles pour les efforts de longue durée, quand il faut puiser dans les réserves.

    - Prendre un bon petit déjeuner car c’est vraiment le seul repas de la journée à ne pas oublier.


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